lawton, henry
samedi 3 novembre 2012, par
une rue de duel, bandits masqués d’un foulard sur la bouche et des boules poussiéreuses de branches traversent, désert, comanche, kiowa, apache, clichés restent sous le cliché en faisant claquer leurs éperons, personne, une grande croix d’ombre, lawton, law town, henry celui qui fit dix-sept batailles (est-on jamais sérieux à dix-sept guerres ?) quatrième cavalerie mais revint mort sans son cheval et par bateau des philippines (j’ai beau tenter d’aller à sa rencontre, d’imaginer ceci-cela, ce-qu’il-vit, ce-qui-le-frappa, toujours l’idée qu’il a les yeux de jean ferrat)