TENTATIVES

« la vie ça éparpille des fois / ça chélidoine et copeaux / ça bleuit ça noisette » [Maryse Hache / porte mangée 32]

archives

AUTRES TENTATIVES //

[cut(s)-up]

Commencer par la fin - juin

jeudi 1er novembre 2012, par C Jeanney

à partir de Comment écrire au quotidien (365 ateliers d’écriture) de Pierre Ménard

mon texte reprend les derniers mots de chaque exercice, excipits

dans l’ordre

(#écrire)

fins de

La phrase se cherche, sinueuse, envahit l’espace Trajets dans la cité, parcours, entrelacements, la marche La nécessité La force d’inertie du récit, lancé comme le destin qui échappe Quelque chose de lumineux, banal, en boucle une mise en bouche, polyphonie Le bruit du monde passe par une seule bouche, un seul corps, ce que veut la respiration se reprenant / ce qu’elle accroche / de vide au milieu, passages de témoins, une phrase éclair L’illusion des choses L’inventaire versatile de la disparition Une seule phrase en mille méandres et leurs combinaisons à l’infini, forme éclatée, verbe intact, éclats, fils, feux, fraîcheur La voix insiste... Le compte de ce qui ne s’ajoute pas mais recommence, comme ça, parce qu’un moment de la vie, soudain, ouvre cette brêche Possibles, tous sur le même plan Absurdes, infimes, insouciants que l’on observe Rébellion hoquets ou des toux incongrus, parole totale L’écriture est un geste, une gymnastique, la langue extrêmement résistante parfaitement folle entre les couches, les bribes du réel curieux Tenir à jour la beauté Quelque chose qui serait déjà là spectaculaire Et son texte en écho Un amoncellement en travail Un souffle coupé, un silence un coeur de mots serrés qui bat fort, dispersé La puissance dans le rythme Voilà la réalité, immense et minuscule Un sans-nom D’autres s’aimantent à toute vitesse, frénésie avant tout Le son

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.