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« la vie ça éparpille des fois / ça chélidoine et copeaux / ça bleuit ça noisette » [Maryse Hache / porte mangée 32]

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[à l’intime (et roumégations)]

notes à moi-même, deux façons de faire, auteurs, façon-poussière (même pas #roumégation)

lundi 6 mai 2013, par C Jeanney


(photo choisie à cause du double tronc, mais c’est une illustration erronée, car ces deux façons de faire n’ont rien de parallèle et vont en sens contraires)

*

peut-être (au moins) deux façons différente d’approcher/ de travailler sur un auteur / autour de l’œuvre d’un auteur
deux mouvements distincts l’un de l’autre, qui provoqueraient deux effets pratiquement inverses

 une façon large de l’explorer, plonger et lancer des pistes-fils vers l’extérieur
hors de tout enfermement, avec soif créative
le texte génère du texte, dans une sorte de mise à nu, un dévoilement qui passe par chercher ce qui et pourquoi ça résonne
(être debout devant et dans, en interlocuteur)
lire cet auteur, en quête de lui-humain, ce qui répond à un soi-humain qu’on trouve ou qu’on découvre
s’assumer comme un prisme possible parmi d’autres, ne pas se sentir protégé et surtout pas "au-dessus"
un partage du "qui on est", sans fards
une façon chaude, pleine de lumière
qui incite l’autre à lire relire absorber l’auteur, apporter et accompagner ensemble
l’auteur vivant

 une façon distanciée, qui met en perspective, agence, ordonne, démontre, explique, développe
le texte génère du savoir et/ou l’admiration spectatrice
le prisme personnel est nié, effacé, se veut inexistant
froideur brillante
aveugle à ce qui est humain (non pas au sens d’anecdotique, petits détails qui tournent autour de l’auteur, et qui seront répertoriés, tous, façon apothicaire, mais au sens de l’essence même)
se fondre dans l’ombre illustre de l’auteur, voie de garage
l’auteur s’assèche, que des lambeaux
une façon de faire toute ridée et vieille, vieux monde
façon-poussière

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