/oblique, n’est pas de la fiction
vendredi 18 octobre 2013, par

oblique /
n’est pas de la fiction et pourrait être un verbe / dit quelqu’un qui parle assis là juste à côté de moi /
ce pourrait être un verbe, une ligne en déplacement parallèle à elle-même qui tend et force et incline les têtes vers les renoncements, le petit renoncement de vivre au milieu des prouesses, les pas des enfants comme des jets, et toujours niés, une vision habituelle de ces passants, ces promeneurs avec l’enfant en accélération démesurée pour ses petites jambes, l’oubli, la négation du plus petit, l’oubli d’enfant, l’oubli de se mettre à sa place et nié l’enfant soldat, l’enfant roi, l’enfant objet, l’enfant poubelle et petite miss, cet impossible, cette tendresse sans attache, superficielle, couplée à de l’admiration, la force en pierre de taille, de la force et du fort, fort en brutalité en paroles, admirer qui écrase est plus simple, nous, oblique, à peine sortis de la caverne, certains s’échappent par hoquets, comme les pas des enfants, des jets, c’est une symphonie où ils s’élancent sous la pulsion le déchaînement de tant, ce qui prend la colonne vertébrale la soulève, bienfait, des enfants fabriquent de petites briques d’argile et leurs poignets sont mesurés, statistiques, un temps parallèle et oblique décide de regarder ailleurs, de ne pas tenir compte d’autre chose que du soulèvement et c’est peut-être juste, ou peut-être à pleurer, l’oblique frappe comme on frappe une tête au hasard sans hasard, et le désir une fuite / oblique
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Messages
1. /oblique, n’est pas de la fiction , 18 octobre 2013, 12:54, par brigetoun
mais que faire quand on n’a pas d’autre chose à fuir que soi ? on le veut de même, on cherche
(et aujourd’hui chaque fois que je sors de mes occupations lentes je trouve une belle surprise de Christine, avec mon pauvre crâne qui tente de s’adapter)