àrêve de voix haute (3)
lundi 3 décembre 2012, par
et du silence dire,
dans la voix haute aussi le dire ce que c’est le silence, et ne pas se tromper, non pas l’emplir ou en faire usage rapiéçage - se placerait là pour respirer, au mieux, parce qu’il faut bien -, mais plus profond, et la clarté se fait, dire dans la voix, la voix haute aussi ce qu’est silence et ce qu’il trame, sens d’épaisseur de trame et de tissage, de marches qui seraient mises pour que la voix s’y place, dire aussi le silence qui dans la voix fait unité, à même niveau, à même écart, à même intensité, le dire, ce nécessaire, qu’on le remplit souvent par peur, on l’alourdit, on le tasse aux épaules avec des traductions, des impressions, ce qu’on suppose de lui et ce qu’on lui impose, comme lui plaquer des mots de force, qu’il rentre dans le rang, refuser de savoir qu’avec le blanc se voient mieux les couleurs - ou le noir
silence au noir, porteur
Messages
1. àrêve de voix haute (3), 3 décembre 2012, 21:43, par brigitte Celerier
le laisser être comme de l’air dans la voix haute, la nourrissant et l’allégeant