Commencer par la fin - août
jeudi 1er novembre 2012, par
à partir de Comment écrire au quotidien (365 ateliers d’écriture) de Pierre Ménard
texte qui reprend les derniers mots de chaque exercice, excipits
dans l’ordre, mais coupés taillés cut-up
(#écrire)
fins de
La douceur suppose toujours une affirmation, une joie, la phrase jusqu’à ce qu’elle(s) disparaisse(nt), arrachée(s) par le vent ou par les passants, buissonniers, fugitifs, échappés du troupeau de la langue, avec des mots qui cherchent à rendre coup pour coup, Répondre à toutes les offres, avec une pointe sèche et féroce, un verbe, tranchant le lieu d’une fiction.
Mythologie retrouvée, avec ses monstres, le quotidien d’une banlieue. Cité et parcours dans un réseau, entrelacements, pensées mêlées, la violence des images de la situation, un trait, anecdotique ou non, on ne sait pas qui écrit quoi en déroulant la bobine du film à l’envers, jeu de pulsions, ce qui suppose une certaine danse du vide.
Fil conducteur, circonstances dans lesquelles quelqu’un fut hors de soi, décrire ce que le corps et l’esprit endurent dans cette épreuve. Retranscrire, à fleur de peau, les vibrations de leur souffle, une vague dont le courant puissant nous emporte et sa difficulté comme autant de notes brèves, dessiner les mouvements, virages, dépassements, pauses, carrefours, déplacements et bifurcations.
Un entrelacs de c’est-à-dire,
les mots impassibles, les signes de ponctuation paysages nous entourent.