décal
dimanche 13 janvier 2013, par
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un peu de ça
et de ça
la différence entre ce qu’on voudrait de soi, tentaculaire, centaines de bras lancés vers centaines de projets, et des rebonds, les bras ricochent comme des cailloux sur l’eau, et l’incompréhension le matin en ouvrant les volets de ne pas être cet animal pieuvre au travail, mais d’avoir froid, et de trouver le ciel fané, fondu aux arbres, la neige comme du sucre, espiègle et vivante, qui aurait chuchoté des bêtises dans mon dos et fait maintenant semblant d’être sérieuse
Messages
1. décal, 13 janvier 2013, 09:25, par brigitte Celerier
se sentir honorée de voir si bien dit ce qu’on sent, même si, petiote, on n’a aucun projet réalisé, si on a renoncé depuis longtemps à les croire sérieux (lucidement, alors qu’ici....)
2. décal, 13 janvier 2013, 09:44, par Dominique Hasselmann
neige espiègle, je pense à Till Eulenspiegel (mais pas encore ouvert les volets).
3. décal, 14 janvier 2013, 01:36, par Pierre R Chantelois
Cette neige légère crée l’absence pour que le retour de la tendre verdure redevienne objet de désir.