bernay, andré
samedi 3 novembre 2012, par
derrière les arbres une autre route, je regarde une route parallèle à la route parallèle où je suis mais sans l’être (miroir mensonge et faux reflets qui sont réels) et c’est bien déroutant ; sous le fouillis de branches ce qui se cache, sous le fouillis de lierre peut-être un tronc, peut-être pas, peut-être une canne ou un javelot ou une hampe de drapeau, on serait berné à bernay ; alors chercher dans les images quand arrive celle d’une dactylo, la pauvrette bien embarrassée, l’air perdu, l’air désorienté au milieu de feuillets roulés, à ses doigts une lettre grise annonce une mauvaise nouvelle, qu’est-ce qu’elle va faire ? surtout qu’il n’y a, à bernay, personne pour dire qui la connait et il faut fouiller creuser, dérouler les feuillets de papier, déplier les feuilles des branches, écarter le lierre du tronc, trouver un nom, voilà, andré, il doit savoir comment l’aider, Oh et puis mare, il répond