kolari, sergueï
samedi 3 novembre 2012, par
il était une fois une forêt, au milieu de rien de précis (sur la carte se lisait seulement « suède/ adresse approximative ») ; en marchant quelques jours, le périscope levé, on arrivait à kolari (village-nom-d’oiseau-joli), et en marchant encore (la vie est une longue avancée) on rejoignait l’endroit le plus proche, Oulu ( à 245 km), là où les trains s’arrêtent et décident de faire demi-tour ; on y rencontrait l’homme appelé « ville« , un photographe (dans les histoires rêvées les voyageurs s’appellent tous ville) qui fit le portrait de sergueï, l’homme-à-l’avenir-glacé (où que mènent ces histoires, en rêves en sueur en solitude, se soulèvent des arrachements des retrouvailles, et il faudrait lever la peau du monde, un peu, voir tant, être touché, si peu savoir)