montesilvano, maria
samedi 3 novembre 2012, par
nous ferions des allers-retours, toute une vie, et toutes les vies ensemble, ceux entre toi et moi, entre maria et freder, récitons dans la nuit, même quand la nuit ressemble au plein soleil, même quand la rue attend la mer ou que les mers attendent les rues, allers-retours, le va-et-vient entre mur rouge et métal luisant d’une figure, ce qu’est l’amour, les enfants regroupés sous ses bras ou assis sur les marches dehors, allers-retours, nous dialoguons ensemble et inventons des histoires brèves qu’on découpe et qu’on tord pour les forcer à rétrécir, allers-retours, c’est un reflet sur une enseigne, c’est un panneau indicateur et ce sont des silhouettes furtives, loup apennin et chat sauvage, faucon lanier, autour, aigle royal, on n’a pas fini de se suivre toi moi allers-retours, dans nos va-et-vient ce qu’on trouve pourrait ne pas tenir en place (persévérer), mais n’était-ce pas le but ?