nardo, caporale
samedi 3 novembre 2012, par
caporale n’a pas de nom, mais qui en a, personne / les hôtels ont des noms, les vacanciers et les marchés du sud si colorés aussi / dormir par terre sans son nom, les papiers par le caporale confisqués / brouette joli jardin et récipients pleins d’eau, mais l’eau ils payent, les sans noms, juste à côté / pastèques rondes, on passe sans savoir quoi faire, on dit sans savoir dire, sans dire oui on acquiesce, on passe en détournant les yeux, on chante une autre chansonnette, on mange on respire un autre air, c’est dans un autre corps qu’on vit, et elle n’a pas de nom cette ignorance