riverside, thelonious
samedi 3 novembre 2012, par
la rive, l’autre rive, celle non visible, non accessible, comme l’autre face d’une pièce de monnaie au sol, est-elle au dos de ces maisons proprettes (et même des tournesols tu as vu ?), se saluent le matin, une vie douce ou pleine de chambardements, comment savoir dans cette rue qui s’assoit sur le fauteuil rouge et pour faire quoi, ce qui se passe dans une vie qu’on ne peut définir ni étreindre, sauf qu’on arrive un jour à riverside, qu’on s’y repose, mais de quelle épopée ? c’est si loin et peut-être qu’on est trop las, aveugle, et qu’on ne veut plus parler, et que manquent trop de crépuscules avec nellie, qui sait