uusimaa, gustav
samedi 3 novembre 2012, par
uusimaa, nouveau pays, ça semblait prometteur, y vivre obstinément sous la première église, s’y allonger sous le premier cimetière (est-ce ainsi ? les cimetière donnent l’emplacement des villes ?) et puis la rage, le sang, les hordes de peuples conquérants dévastateurs, trucident, passent par le fil des armes (comme c’est bien dit et comme ça exonère de la saleté poisseuse des entrailles), un homme jeune règne, vingt-quatre ans, sans père, sans frère, quatre mille paysans le portent, gustav engage des mercenaires, nombreux, nombreux, les paye avec des pièces carrées au lieu des rondes, puis il s’éteint, enluminure, barbe taillée, yeux tristes ou méprisants ou harassés et un seul gant en main, partons vite il semble dire, je suis las, vite partons, où est le pays neuf ? uusimaa, ça semblait prometteur, les promoteurs boulonnent et scellent des barres rigides à quadriller de blanc bitume, l’ombre d’une tête dépasse, je m’en vais, felix imperio fatiguant fatigué, fatigue