journalier 14 05 15 / nos territoires
jeudi 14 mai 2015, par
– Ça n’a l’air de rien mais ça carbure, je cherche, je cherche, et comme dit une amie chère tout peut être "potentiellement enrichis par la marge de la recherche". Cette marge prend ses aises, sera bientôt plus large que le reste de la feuille.
– Les jeunes merles sortent de dessous les haies où ils faisaient craquer les branches, puis ils sautillent, le bec ouvert (à l’intérieur orange foncé), tête implorante vers les adultes qui les nourrissent, et puis repartent. À quoi ressemble un territoire d’oiseau. À quel moment décide-t-il de ses limites, se dit-il "je n’irai pas plus loin", lui qui semble pourtant n’avoir pour point de repère que le vaste.
– À quoi ressemblent nos territoires, histoire, philo, sciences sociales, à quel moment dit-on "je n’en saurai pas plus".
– L’autre jour, un documentaire sur le cerveau, ce qu’il fabrique (de l’endorphine ?) lorsqu’il entend une musique aimée (oh, ça va intéresser l’amie chère), et il serait capable ensuite d’être plus concentré, plus pragmatique, plus vif. Moi c’est plus calme, à chaque nouvelle écoute du Tombeau de Couperin, endorphine vive d’apaisement, presque comme rentrer chez soi.
(les photos prennent des notes)
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(site sous licence Creative Commons BY-NC-SA)
Messages
1. journalier 14 05 15 / nos territoires, 14 mai 2015, 21:07, par brigetoun
oui mais en sentant cachée dans mes jambes une envie d’un pas de danse (écouter/rentrer Couperin)
2. journalier 14 05 15 / nos territoires, 15 mai 2015, 09:13, par Dominique Hasselmann
J’aime bien regarder les partitions de Kurtág : le moment de sortir les poings de ses poches (et d’enfiler des gants) !