journalier 23 11 15 / les bords
lundi 23 novembre 2015, par
– prises de marques en se frottant aux bords, à voix haute
– contraste entre le ciel le sol, c’est clair là-haut, il faudrait toujours lever la tête si on pouvait
– machines, machineries, presse, rondes, et ce qui s’écrira dans ces tiroirs, qui peut le dire (ou c’est en soi que chacun porte sur des plaques de bois coulissantes ses propres rondes)
– et l’homme qui tombe en quatrième de couverture de Centurie, ce qu’il entend à chaque étage et n’est pas su, cela coulisse en soi aussi ?
– la ville
– la machine dans la ville traverse la porosité des vitres et, immobile, elle semble maintenant attendre, ou rassembler ses forces
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(site sous licence Creative Commons BY-NC-SA)
Messages
1. journalier 23 11 15 / les bords, 23 novembre 2015, 11:34, par brigetoun
j’arrête un moment pour cuisine la seconde relecture de ligne 1044 pour confronter les deux versions et l’articulation des paragraphes…
et je te retrouve avec une fascination que nous avons en commun (bon, je suppose que sommes pas seule) - faute de mieux ai passé des heures au musée de l’imprimerie de Lyon et à celui de Toulouse, et me souviens d’une visite prolongée en discussion avec le directeur chez Brodard et Taupin à La Flèche
Superbes photos mêlant machine, casiers tiroirs et ville
2. journalier 23 11 15 / les bords, 24 novembre 2015, 07:31, par Dominique Hasselmann
J’ai souvent pensé à l’inventeur de ces machines extraordinaires, un linotype inconnu...