porte-bonheur à côté des bols
mardi 24 juillet 2012, par
Mollécules densifiées et durcies, forment un arc de cercle parfait de couleur crème, pâle dessous, rosé sur le bombé du dos, coquillage – là où se déploient l’arrondi, à l’endroit du serrage, un trou d’accident pendentif utile laisse passer le sable – attend qu’on vienne, la méditerranée aux omoplates – tête baissée, la marche est difficile, le prendre – glissé, le noir d’une poche de sac, sous la glissière – à huit cent kilomètres la lumière différente, croiser les randonneurs de compostelle – mains sur les hanches tu te tenais en plein soleil - tu riais, ton visage lisse plissé de joie, tes yeux de jeune guerrier mongol – le petit attrape à pleine poignées le sable brun, le jette en éclats sombres et tangue, la vague le porte et le repose – une branche déshydratée que la mer grignote vole dans le ciel, tes bras – tenir le coquillage dans la cuisine, vous tenir tous