17-03-2011 reflet
jeudi 1er novembre 2012, par
jour _ bien sûr on peut souffrir d’une déformation, encore faut-il savoir laquelle : celle que l’on m’inflige, celle revendiquée (et l’isolement collé dessous les pattes), celle visible de l’extérieur, peut-être un leurre, celle qui frappe les esprits, aussi le mien, celle qui arrange bien les choses, celle proche de la cécité, celle doucement imprimée pour dégourdir ses hanches et qu’on voudrait fixer éternellement, celle qui déchire en deux, deux morceaux séparés, la déformation qui étrangle, oui au final laquelle, la question se forme dans mon esprit tordu
nuit _ rêve d’être tombé dans de l’eau de vaisselle et, submergé de mousse, ne dois mon salut qu’à la présence déterminante d’un gant de caoutchouc jaune ; au réveil, me précipite dans la cuisine vérifier si ce gant existe, il est là (et quelle coïncidence s’il avait lui aussi rêvé de moi)