19-05-2011 daaarling
samedi 3 novembre 2012, par
jour _ me mets à la place des humains : si facile, c’est parfois si facile que ça repose de vivre plat, eau tiède, eau chaude, eau mitigée (tiens, se souvenir de Boby) mais attention, quand l’eau prend toute la place ne reste que du flan
nuit _ ça remplissait les têtes et ça se déversait en afflux continu, des coulées de détails sertis et disposés esthétiquement, passés au crible, agrémentés, décorations coquettes et distrayantes, ça pouvait sembler curatif car rien n’était plus grave que vivre, et plus terrible, non rien ne pouvait nous guérir du vivre et du mourir, comme nous étions fragiles, alors se soigner avec ça, des épopées heureuses et des teints clairs, des coupes exceptionnelles, des puissances parfaites, régimes, haltères, cafés mousseux, il fallait de la fermeté et beaucoup de tristesse cachée pour s’en extraire, et assumer qu’ensuite nous serions nus, friables, à regarder le ciel tomber sur les trottoirs