saugrenette du message incompris (5)
lundi 11 mars 2013, par
ainsi chaque matin j’entends le pic épeiche tambouriner tatata sur les troncs, le petit bois résonne, c’est du morse et ce langage inquiète, car je ne comprends pas ce qu’il raconte, sont-ce les cours de la Bourse ou des potins à plumes ? sont-ce des prédictions, tatata, marquées d’un sceau funeste ? Achtung bonnes gens, je tatata vous parle, et vous serez surpris de mes annonces, les pluies acides arrivent avec les radiations, allons voler plus loin mes frères car le temps presse, tatata magnez-vous, c’est la montée des eaux (je ris car j’habite en plein centre des terres, ici celui qui voit la mer est brave et son œil porte plus loin que l’horizon ; voyant que je me moque, le pic épeiche persiste, c’est un vieux radoteur, à qui ne manque que la barbe postiche et le bâton noueux ; puis le prédicateur pose ses fesses rouges sur le tronc adjacent, il recommence, alerte, tatata, attention) / Je préfère les oiseaux qui chantent des chansons, se divertir est la seule chose sensée me dis-je, attrapant mon plumeau, me mettant au travail, nettoyant le perron
(manque la photo)
Messages
1. saugrenette du message incompris (5), 11 mars 2013, 00:21, par brigitte celerier
et je souris, et vais dîner pendant que vous nettoyez le perron, mais gaussons nous des pics épeiches (d’ailleurs quel nom ! on dirait presque pie grièche, on devrait les réunir)
2. Les 17 tacs du pic épeiche, 11 mars 2013, 06:56, par Philippe Aigrain
Vendredi au fond du vallon d’Isaby exceptionnellement enneigé, sonate pour ruisseau à la flûte et pic épeiche aux percussions. Mais il ne faisait pas tatata le radoteur il faisait tant de ta et si vite que j’avais bien du mal à les compter. En essayant quand même, je suis arrivé à cette estimation invérifiable sans enregistrement : ce pic épeiche là faisait 17 ta de suite. tatatatatatatatatatatatatatatatata. Et je te recommence, car ça oui il radote.
3. saugrenette du message incompris (5), 11 mars 2013, 08:19, par Pierre R. Chantelois
Une amie a créé en son modeste domaine des installations (abri et nourriture) pour intéresser ce pic épeiche à venir s’y établir. Imaginez le concert matinal auquel a droit cette amie. Une dizaine de pics réunis sous un arbre pourraient générer plus de 170 tatatatatatatatatatatatatatatatata (combien de secondes faut-il pour terminer un cycle de tata ?) selon le savant calcul de Philippe Aigrain. Je suis abasourdi.