Questions ?
lundi 1er janvier 2024, par
ABC | PMG
accompagne
Lotus Seven
Il y en a trop.
Welles et PMG étaient-ils réellement des monstres sacrés ?
PMG et Jim Carrey ont-ils des trajectoires qu’on peut croiser ?
Le second incarne Truman Burbank, le héros du Truman Show [1], une sorte de prisonnier qui lui n’a même pas été autorisé à démissionner, car enfermé depuis sa naissance sur son « île ».
Sur le tournage du Procès, Welles n’est pas très monstrueux et fait preuve d’empathie pour le genre humain. Madeleine Robinson, qui joue une courte scène avec Anthony Perkins au début du film, en est témoin : « Orson Welles a une immense considération pour le travail des autres quand il est bien fait. Que ce soit celui du comédien, du travelling-man, de l’électricien, du maquilleur, de l’habilleuse ou du cameraman. Ce n’est pas ce dernier qui me contredira : il chevauchait une Dolly, un appareil de prises de vue monté sur roues ainsi que sur une grue. Il devait, à l’oeilleton, suivre cette scène fort longue en un seul plan, entre Perkins et moi. Il se contorsionnait en fonction des exigences qu’Orson Welles imposait à ladite Dolly. Aucun de nous ne réalisa sa fatigue extrême, au bout de la dixième ou quinzième prise, à l’exception d’Orson Welles qui, au beau milieu de la scène, cria : "Cut !" Puis d’ajouter : "Allez, Adolphe, va dans ta loge te reposer. Tu n’en peux plus. On reprendra quand tu auras récupéré". »
Autre question : l’architecte de Portmeirion, Sir Clough Williams-Ellis, a-t-il réellement fait partie du groupe de Bloomsbury ? Et donc a-t-il réellement rencontré, sympathisé, discuté avec Virginia Woolf ? – auquel cas la main qui a tenu la main de Virginia Woolf aurait serré la main de PMG, ce qui ne lasse pas de m’étonner.
[1] The Truman Show, Peter Weir (1998).