journal de l’emballement
jeudi 26 juin 2014, par

autre configuration - repères autres - autre, se prépare chambardement emballement, vroum dirait l’amie, ça accélére - chevilles vis éclats, et les copeaux partout, les copeaux - calendrier défile et sera autre - autre configuration, repères, ce ne sera pas le même chemin jusqu’à la pharmacie - du coup pas la place et la tête squeeze, doit ressembler à la cosse d’une cacahuète maintenant - battement, repos mon capitaine - et les Platon pas rangés ensemble, Mort à crédit en rade sur la banquette (rapiécée recousue pour l’occasion) (trois gouttes de sang sur l’index, mais je n’ai pas quinze ans, en dormir cent, pas au programme) - ensuite ce qui sera ensuite, reste à savoir, la Modification je crois déjà dans un carton comme Questions d’importance - Jazz je le garde au chaud, un peu comme s’il savait où il allait, lui, le front du cheval rond rassure faut dire - Origami en rade, pas l’temps pas l’temps, ce que radote le lapin blanc avec sa montre, les contes c’est comme ça, tu soulèves une phrase et douze te tombent dessus - puis le vide se remplit de plein, c’est fou les changements d’espaces - de passages - pouces tenus, coudes serrés et à l’avenant le reste tu vois, la vie - pendant ce temps-là, ça démonte ça galope ça crie à l’injustice, des fois c’est vrai, mais la vue est bouchée par des limaces, dans les baballes on tape et vingt personnes explosent parce qu’elles faisait leurs courses ce jour-là, mais la baballe limace englue, on glisse dessus, on rate le principal, les religions zombies, les sectaridogmés, ça assène, oui le progrès vraiment, ce drôle de mot, progrès, harcèlement à bruxelles, et à la pharmacie (la vieille, la nouvelle je ne sais pas) comme une grande chauve souris son voile ses bras, tout son corps recouvert de noir jusqu’aux oreilles, il fait pourtant 29 degrés, cette facilité qu’il y a à pétrir les corps, les contenir, au chaud masqué, ou à l’inverse, mode vintage rétro, du rouge comme une pin’up des années 30, elle a 15 ans je pense, c’est quoi cette pression, elle arrive presque pas à marcher la petite à cause de ses talons - enfin quoi, la vie - il faudra tondre encore et recoller le papier peint qui se décolle, ensuite, on décollera -

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Messages
1. journal de l’emballement, 26 juin 2014, 22:05, par brigetoun
dois-je souhaiter le calme après cette superbe presse ?
2. journal de l’emballement, 26 juin 2014, 23:11, par PdB
Bon voyage-courage-vent-(ne) route-(s) vacances-reprise- et puis choisir et trier, recommencer ici et là et encore voir le soleil et le ciel qui changera plus vite (c’est que c’est la mer, par là, pas loin) et les jours et les nuits et les places des lits et celle du reste aussi, celles des affaires, celles des casseroles (faire attention - très- à celles des sentiments - qui ne mentent pas) (faire attention (très, très) à celles et ceux qu’on aime, mais aussi à soi) (ne pas oublier les chansons, (tenter de ne) se souvenir (que) des belles choses, prendre des photos et dessiner, regarder comme elles/ils vont, grandissent, affermissent leurs traits et leurs corps... ) et tout simplement vivre respirer lire et écrire regarder le nouveau jardin (peut-être ?)
3. journal de l’emballement, 27 juin 2014, 14:10, par @msonnet
Encore dans les cartons ? Courage, courage
4. journal de l’emballement, 29 juin 2014, 07:58, par Christine Jeanney
Merci à tous les trois (j’allais dire que ce déménagement là pourrait être le dernier mais non, je dois habiter en Provisoirité finalement :-)), j’emballe j’emballe, avec des plages de respiration ici, et vos signes me font encore plus d’air du coup :-)).
5. journal de l’emballement, 30 juin 2014, 08:09, par Dominique Hasselmann
Alors, voilà les cartons... le climat ondule... les livres ne se laissent pas faire... l’itinéraire est déjà mental... et la création au rendez-vous (il suffira que l’on connaisse la nouvelle adresse) !
6. journal de l’emballement, 1er juillet 2014, 08:20, par czottele
les cartons, ça t’inspire décidément... à chaque fois de superbes textes qui déménagent...
7. journal de l’emballement, 1er juillet 2014, 16:20, par Christine Jeanney
Merci beaucoup ! (et la nouvelle adresse c’est incroyable, la rue porte le nom de mon peintre préféré) (les choses vraiment sont bien aimables :-))