journal du qui se peut - journal déni - du cerf-volant immobile, du hibou de fer - de la plante déplacée vers le centre, qui a quitté le grain du mur - journal de la caisse statique - du cerceau fuchsia arrêté dans les buddleias, grappes foncées - journal du bruit dans l’escalier, du tourbillon, du vent, journal qui cherche à quel moment tout sera en place - et l’autre - journal du rangement obsolète et de la petite tentation - journal résolu - journal de l’inconscience, sentir sans savoir formuler que c’est plus grand ici, ce qui se trame, puis ça s’éloigne - attendre en regardant, ce rythme - ensuite il y a le ciel, jamais pareil - des reflets lumineux si puissants qu’ils te couperaient les yeux - sur l’os de seiche une auréole jaune citron, et la pierre blanche une fois ramenée s’est transformée en craie, il faudra en ramasser d’autres - le ciel, jamais pareil le ciel, ce sera un refrain - le soleil de papier qui tourne repousse les oiseaux, on ne voulait pas - et puis brutalement, on marche, un rosier cuisse de nymphe émue, la belle main sur la joue, à distance - ça ne finit pas tu sais

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