#roumégation de malgré-tout-la-chance
lundi 18 février 2013, par

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parfois, ce n’est tout simplement pas la bonne journée
l’impression d’être perchée au sommet du pic du midi
et aucun hélicoptère à l’horizon
ou d’être une biscotte grignotée par l’humidité
la réalité qui écharde et
aucune place pour mon journal
parce qu’il faut pour cela du calme,
pas du calme concret,
(je peux travailler dans le bruit)
mais du calme interne
cette transhumance ne se fait pas sans un minimum de voie stable
heureusement,
la chance,
Mozart est passé par là
"la vie ça éparpille des fois / ça chélidoine et copeaux / ça bleuit ça noisette"
[Maryse Hache / porte mangée 32]
Messages
1. #roumégation de malgré-tout-la-chance, 18 février 2013, 18:31, par brigitte celerier
Mozart plus Maryse, toutes les chances sont là, j’espère que le terrain s’est stabilisé
2. #roumégation de malgré-tout-la-chance, 18 février 2013, 19:48, par czottele
en symbiose totale avec la biscotte grignotée, mais surtout Mozart, Maryse : oui, le rappeler : "la vie ça éparpille des fois / ça chélidoine et copeaux / ça bleuit ça noisette" et de la redire à voix haute, cette parole de Maryse, comme un mantra, on est déjà plus centré
3. #roumégation de malgré-tout-la-chance, 19 février 2013, 07:20
Le calme interne c’est la sérénité. Le calme externe pourrait ressembler à une apathie.
4. #roumégation de malgré-tout-la-chance, 20 février 2013, 04:39, par Pierre R. Chantelois
Cet anonymus au-dessus de ce commentaire... qui a osé ainsi s’introduire sans montrer pattes blanches... c’est moi.
5. #roumégation de malgré-tout-la-chance, 20 février 2013, 12:11, par Dominique Hasselmann
Mot de transhumance, humanité allant vers d’autres pâturages (tu y avais évidemment pensé, mais j’avais envie d’écrire ce brin d’herbe).