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« la vie ça éparpille des fois / ça chélidoine et copeaux / ça bleuit ça noisette » [Maryse Hache / porte mangée 32]

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05 04 15 / et des mouettes

dimanche 5 avril 2015, par C Jeanney


 Du rose dans le ciel de matin imminence, longues bandes roses d’une légèreté à peine à peine le rose bordé d’une couleur cachée aux noms, ni jaune, ni crème, une couleur céselon. Ciel de matin imminence d’un danger ou d’une résurrection, puis passant devant l’autre fenêtre qui lui est opposée sur fond de gris la lune, peut-être pleine, marbrée, puis une fois sortie dans le jardin elle n’y est plus, se sera couchée sous les arbres, sous les toits, sous le clocher peut-être, ensevelie sous trop de peut-être et trop de il faudrait.
 Il faudrait aller dans la pièce du bas, s’arranger une table ou se mettre à genoux, prendre le seau le retourner d’un coup, un baquet qu’on renverse la pâte à papier, désir à l’intérieur d’une portée de fer qui lui fasse une silhouette peut-être à colorer d’une couleur cachée aux noms, ni jaune ni crème une couleur céselon.
 Du rose fuchsia lanières taillade, c’est bien plus juste et bien plus réaliste dit quelqu’un.
 Ce qu’elle écrit, l’amie, je le relis, frotte le bleu par le velux, le miracle en envol de mouettes. J’aurais aimé que tu voies ce velux amie, piqueté de soleil, le blanc voile une toile d’araignée en haut et des mouettes dedans, je le regarde pour toi.

(pendant ce temps bleuisse )

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(site sous licence Creative Commons BY-NC-SA)

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