si les ondes s’effondrent alors le chat...
samedi 28 septembre 2013, par
si les ondes s’effondrent
alors le chat de Schrödinger est moitié mort / moitié vivant
et Schrödinger
moitié mort et moitié vivant ?
et Planck, moitié / moitié lui aussi ?
moi, moitié là et moitié néant, c’est perturbant
je n’ai sans doute pas tout compris
M regarde par la fenêtre
les mésanges
moitié absence moitié s’agitent avec leurs petites têtes bleues
et se chamaillent
M dit " derrière la surface rigide un volume souple"
je veux dire qu’elle le dit à cette seconde précise
et moi j’écris depuis le grand fleuve noir des ondes effondrées
qui lui aussi est souple sous sa surface dure
c’est rassurant / temps déréglé
Planck pose un chat sur ses genoux
yeux moitié vert & moitié pénombre
chat du Cheshire
.
(site sous licence Creative Commons BY-NC-SA)
Messages
1. si les ondes s’effondrent alors le chat..., 28 septembre 2013, 08:32, par brigetoun
je lis "depuis le grand fleuve noir des ondes effondrées
qui lui aussi est souple sous sa surface dure"
je tente de trouver cela rassurant, suis un peu perdue, mais j’aime assez ça, le temps déréglé
et je ronronne avec le chat sur les genoux de Planck
2. si les ondes s’effondrent alors le chat..., 29 septembre 2013, 07:39, par Isabelle Pariente-Butterlin
Tu tiens cette ligne ténue avec une grâce d’acrobate ; on est juste à la frange, à la marge du réel, sur la ligne qui sépare les rêves et le réel, et tu te déplaces sur elle …
3. si les ondes s’effondrent alors le chat..., 29 septembre 2013, 08:04, par Christine Jeanney
merci à toutes les deux ! :-)
(ce qu’on ne sait pas par contre, c’est la couleur du chat de Schrödinger - c’est mystérieux)
4. si les ondes s’effondrent alors le chat..., 29 septembre 2013, 12:45, par PdB
ce sont ses équations qui m’ont fait connaitre ce Schrödinger (quand même ce dernier ne se servirait que d’une constante de Planck réduite - soit rapportée à deux pi) (non, je n’y connais rien) et non son chat, mais si le temps passe (oui), peut-être les écrits restent-ils ? (moi j’ai repensé à M lorsque j’ai vu-je ne sais plus où- ce chélidoine qui orne le bandeau d’ici)