projet sans nom (cahier des charges)
lundi 18 janvier 2016, par
(mon carnet de notes internes ici)
– projet topologique : appuyé concrètement sur le plan d’une ville (la mienne), calqué sur le nom et l’agencement des rues existantes
– sans name dropping : noms des rues falsifiés, plan synonyme, noms de rues synonymes pour créer un avatar de ville, ville fantôme dessinée par-dessus la vraie
– dans cette fausse ville, définition d’un vrai parcours avec embranchements, en écho au parcours du texte avec embranchements
– construction des bifurcations d’une rue à l’autre en s’emparant du modèle du LDVEH (Livre Dont Vous Êtes Le Héros) avec choix multiples en fin de paragraphes
– plusieurs degrés de fictions : fiction de la ville, fiction du texte même, fiction du livre puisque sera différent selon le parcours suivi
– construction façon arbre de noël, un texte/paragraphe "mère" (en pointe) donne naissance à 2 ou 3 paragraphes et chacun d’eux idem, jusqu’à évasement des possibles en multitude, et peut-être resserrement vers la fin pour retrouver un tronc commun où tous les paragraphes aboutissent
– contrairement au principe du LDVELH peu d’action autre que celle de dériver vers une destination topologique, ou de dériver vers une instance émotionnelle, souvenir, hypothèse, prospective, etc
– utilisation du vous, élargi et sans genre, pour délester du choix d’un personnage, du choix d’un pronom personnel réduit
– chaque paragraphe soumis à un principe de réalité, réalisme des constructions, bâtiments, et des incursions du présent, fait-divers, actualités, qui se lisent dans la rue, sur panneaux, ou s’entendent, dans la tête ou réellement
– chaque paragraphe construit en déjouant la forme induite au départ, peut-être par effet de retournement, avec ce qui devrait se trouver au début déplacé vers le centre ou à la fin ?
– chaque paragraphe contenant un ajout extérieur réel, une citation, une anecdote, une maxime, une incursion du fantastique, passé ou présent, etc
– injonctions à suivre :
ne pas s’écouter parler ni se regarder écrire (si possible)
ne garder que ce qui s’agence s’imbrique, d’une destination à l’autre, écrire avec en tête toujours une destination (celle du vous en est une)
s’autoriser les culs de sac, comme dans la vie
– en tête aussi garder les résurgences, d’où ça vient, Poreuse de Juliette Mezenc (ce plaisir de travailler sur l’organisation des fragments avec elle), GEnove de Benoît Vincent (cet objet non identifié à traquer)
– pour une fois, le titre de ce projet se décidera à la fin (pourrait être derniers mots du dernier paragraphe-tronc-aboutissement)
– écriture "à vue" sur le site, soit dans une catégorie existante comme le journalier, soit dans une catégorie à ouvrir en Face A)
– ce cahier des charges modifiable
(mise à jour lundi 18 janvier 2016)
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