saugrenette du canon inaudible (19)
lundi 25 mars 2013, par


ainsi, ce duo est magnifique, elle et lui, un aria de Verdi, estrade de bois et rideaux rouges, lustre de cristal ouvragé, l’orchestre parfait qui s’efface, comme ils mettent du cœur à l’ouvrage, leurs visages animés, élégance, pureté, sentiments exprimés fortement et le public s’enchante, elle tord ses mains, lui la console, elle veut s’enfuir, lui la retient, et leurs voix montent à l’unisson, gros plan sur elle, ses mèches blondes, gros plan sur lui, sa crinière blanche, suis captivée (mais toutes les dix secondes je fixe son nœud papillon, là, juste sous son menton, un nœud papillon déployé, coquille d’œuf à liseré noir, je le fixe et je ne comprends pas pourquoi il ne s’ouvre pas comme une bouche et ne chante pas en contrepoint)
(manque la photo)
Messages
1. saugrenette du canon inaudible (19), 25 mars 2013, 01:15, par Pierre R Chantelois
Le papillon ne sait qu’ouvrir ses ailes pour enchanter l’univers... nous ne savons qu’ouvrir nos trappes pour irriter l’univers.
2. saugrenette du canon inaudible (19), 25 mars 2013, 06:52, par brigitte celerier
oh oui, pourquoi ?
peut-être parce qu’en agrafant sur sa nuque les lanières blanches, lui l’a regardé dans le miroir le papillon et lui a dit = et je t’en prie, souviens toi, c’est un duo, pas un trio, nous n’avons que faire de toi, tu ferais dérailler de surprise l’envolée des notes d’elle