saugrenette du troisième type (36)
vendredi 12 avril 2013, par
ainsi le ciel gris chape absorbe tout ; la route est vide et je passe la cinquième ; ça monte au milieu des bois ; juste en face, au sommet de la route, deux phares, une voiture vient en sens inverse, elle remorque quelque chose, quelque chose de haut ; ça se rapproche, c’est blanc, très grand, avec deux bras croisés comme un bouddha, une tête énorme aux yeux immenses, une taille fine, un cou gracile, c’est une statue, c’est un habitant d’autre part, sage, immobile, sérieux et sûrement non terrestre, ses yeux observent, deux disques noirs ; plus il s’approche, moins je le vois : il se transforme en habitacle à roues qui transporte les chevaux, les yeux sont des hublots, les bras seulement de la décoration, de cou de tête il n’y a pas, rien qu’un van ordinaire (ou il se modifie à mesure que j’avance, il est intelligent ; et moi qui n’ai pas pu établir le contact ; je savais bien que nous n’étions pas seuls) (évidemment, cette photo manque)
passe passe passera la dernière la dernière - saugrenette - passe passe passera la dernière restera
Messages
1. saugrenette du troisième type (36), 12 avril 2013, 00:22, par brigitte celerier
la dernière ne viendra pas
comment nous passerions nous des vans qui sont des statues et de tout le reste ?
2. saugrenette du troisième type (36), 12 avril 2013, 18:42, par czottele
comment ça la dernière ? on peut pousser la chansonnette de la saugrenette mais en aucun cas ne peut s’arrêter, faudrait pas pousser... non, sérieux, la trente-sixième saugrenette serait la dernière ? Et nous au trente-sixième dessous...
1. saugrenette du troisième type (36), 13 avril 2013, 08:57, par Christine Jeanney
(c’est que je sens que ça s’épuise, je crois et je piétine là où je marche :-))
(en même temps, hier j’ai vu Karl Marx au volant d’une 205. Tiens, la belle saugrenette que je me suis dit :-))
(mais non en fait)
3. saugrenette du troisième type (36), 13 avril 2013, 03:48, par Pierre R Chantelois
Soupir. S’il y avait sur terre autant de bouddhas que d’humains...