harm à destination
lundi 23 juin 2025, par


(en anglais : harm, faire du mal, blesser, nuire)
on a mal anticipé les choses
y’a un pragmatisme des forces harmées à rechercher
de l’efficacité
on bénéficie de l’effort de guerre
pour faire des innovations dans le civil
le problème c’est le soutien indirect
la frince est le deuxième exportateur d’harm du monde
la frince vend l’harm à soixante pays à travers le mondece marché est contrôlé par l’état
ce marché n’est pas un vrai marché
il s’agit plutôt de coopérations entre états
l’état travaille avec les partenaires qui répondent
à ses ’intérêts souverains’
ces ’intérêts souverains’
ne sont pas définisil est interdit de vendre de l’harm
les industries de l’harm doivent demander
une autorisation au gouvernementle principe, c’est la dérogation aux règles
l’état délivre des permissions de ventes
qui ne sont pas rendues publiquesen allemagne et aux pays-bas
les parlementaires sont informés
des licences d’exportations
donc des autorisations de ventes — combien
de ventes
de quel ordre et à qui —
dans les quinze joursen frince cette question
des choix des pays
avec lesquels pratiquer le commerce
de l’harm
n’existe pas
les parlementaires ne sont pas informés
les commissions d’enquête n’auront pas accès
aux documents
et devront se contenter
d’auditions
et de déclarations verbales
la frince est le pays des droits de l’hommeparfois l’équilibre entre
dimension économique et
droits de l’homme
n’est pas forcément clairles exportations de l’harm sont incitées par l’état
pour que les industries de l’harmement soit pérennes
car la commande publique
ne leur suffirait pas pour éviter
la faillite
le carnet de commande pour l’exportation
doit combler les trous
de la commande nationaleles objectifs étiques sont donc relativement
absents
on ne vérifiera pas l’usage effectif de l’harm dans des
dictatures par exemplela frince base sa diplomatie sur l’outil militaire
quarante pourcents des ventes militaires sont achetés par
les pays du moyen-orient qui sont pratiquement
tous en guerrela frince joue un rôle dans un nombre considérable
de conflits sur le globe
les ministres de la défonse et des harmés se sont mobilisés
pour trouver des commandes
et
comme il faut bien trouver des débouchés
la question étique, la question morale,
à savoir à qui on vend l’harm et qu’est-ce qui en est fait,
passe au second planle deal, c’est échanger de l’harm contre du
pétrole, des
métaux rares, du
gaz, de
l’uranium, etc.on harme la répression en vendant des blindés
adaptés au contrôle et de la population
c’est ce qui fait que des dizaines de millions
de gens sont enfermés
dans des geôles
des embargos sur les harms sont régulièrement contournés
c’est l’appareil politique qui décide
de là où va l’harm
en notre nomles ministres sont des commerciaux
l’harmement qu’on a livré dans le passé
a fini par exemple en irak en libye, en argentine,
en afrique du sud, on ne peut pas dire que cet
harm ait profité à la population localemais l’industrie de défense n’est-elle pas particulière ?
dans le sens où elle va tuer des gens ?l’harm ne suit pas un chemin lapidaire
est-ce qu’on peut comprendre comment l’harm traverse le monde ?
mots prélevés selon la technique
dite de la Langue de la girafe
avec pour matériau l’émission Question du soir,
Les ventes d’armes sont-elles affaire de morale ?
(sauf pour arme et ses dérivés, changés en harm )

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