journalier 23 01 19 - de la prise
mercredi 23 janvier 2019, par
– convaincue ce matin qu’écrire est un épiphénomène, le symptôme d’une nécessité plus large sans doute faite d’une suite de points d’interrogation ininterrompue
– écrire donne forcément (pratiquement) (en gros) (à peu de choses près) à penser une sorte de théorie de l’écriture, et pourquoi et comment, où on se place pour parler, où on se place pour écouter, en englobant le lire, puisqu’écrire c’est aussi lire tout autant, écrire=parler=lire=écouter, quel crédit on s’accorde et comment s’extraire des armatures stériles qui font qu’on écrit comme on écrit, pris dans sa gangue structurelle, comment s’extraire de ses menottes lorsqu’on emploie par exemple l’expression "crédit qu’on s’accorde", quel foutu banquier parle en dedans
– la métaphore des vagues, s’adapter, coquille de noix au milieu de la houle, arrive
– si ça se trouve cette métaphore des vagues, on l’a collée au dos tout le temps, poisson d’avril, et on ne sait pas
– le travail c’est peut-être de se placer à côté du poisson ?
(cette métaphore prend l’eau)
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(site sous licence Creative Commons BY-NC-SA)
Messages
1. journalier 23 01 19 - de la prise, 23 janvier 2019, 16:38, par Dominique Hasselmann
Il faut éviter la pêche industrielle (ou à la grenade).