11-05-2011 ainsi font font
samedi 3 novembre 2012, par
jour _ ai trouvé dans un coin deux choses sans importance, fragiles, qu’on a manipulé parfois sans ménagement, sans usage concret, inutiles (me semble que malgré tout, des larmes tomberaient jusqu’au sol si elles étaient jetées)
nuit _ nous traînons des sacs invisibles remplis de babioles entassées, les sacs grossissent, grossissent mais nous ne les lâchons jamais, quand nous dormons c’est la tête posée contre ; parfois, par transparence, on voit les sacs des autres, ce qu’ils ont mis à l’intérieur, nos frères voûtés dessous, on rêve qu’on se déleste un peu ensemble