28-02-2011 aïe
jeudi 1er novembre 2012, par
jour _ poursuivi par des paysans des marins des ménagères ébouriffées des chimistes et des morveux, poursuivi par des routes des escaliers sombres tournant aux ventres sombres, tuyaux et digestion des villes, sous des étincelles brisées, la lumière sèche des sous-sols, poursuivi par les grondements, fuite et chute infinie, haleter sans reprendre de souffle, même tenu immobile poursuivi, poursuivi dans son crâne comme une arrête fichée, une malédiction savonneuse poisseuse collée aux pattes éternellement, poursuivi, même mort et cloué par la queue sur les portes
nuit _ il n’y a pas de nuit